La Cible, le roman de Maxwizz

Et oui, tout est dans le titre. Votre blogueur préféré cachait certaines ressources notamment celle d’avoir un projet de très longue date intitulée « la Cible ».

Je me demandais comment vous présenter quelque chose réalisé par moi même en étant objectif. C’est impossible, je me contenterai donc de vous dire quelques mots sur la réalisation de ce bouquin et je vous laisserai un synopsis et le premier chapitre du livre en exclusivité.

Qu’est ce que la cible ?

C’est donc un roman science-fiction dystopique réalisé par moi même qui est le premier tome d’une trilogie. (le tome 2 est en cours d’écriture et sera encore plus fou que le premier). Oui, j’annonce clairement que l’histoire du roman est ouf 🙂 !

D’où vient la cible ?

La première fois que j’ai eu l’idée de ce roman était au lycée, il y a… 14 ans ! Voilà qui ne me rajeuni pas. J’imaginais l’histoire pendant certains cours moins intéressant selon moi que les autres. Ce n’est que deux ans plus tard que j’ai finalement franchi le pas en commençant à écrire l’histoire mais dans une version totalement différente de celle qui est actuellement publiée. Puis, j’ai fait certaines pauses, de plus ou moins longues durées. Jusqu’au jour où j’ai décidé de tout reprendre pour définitivement faire de cette histoire un roman.

Une fois terminée, je m’étais promis d’aller au bout du projet en l’envoyant aux maisons d’éditions et je m’étais également promis de tout faire pour le publié si j’avais au moins un retour positif.

Bim, j’en ai eu 3 !!!! Mais finalement, coup de théâtre, après m’être documenté, en dehors des grandes maisons d’éditions, l’autoédition reste une alternative tout à fait correcte aujourd’hui surtout grâce à : Amazon !!!

Ainsi, j’ai décidé de réalisé moi même ma couverture et j’ai donc mis en ligne mon bouquin sur Amazon que vous pouvez dès maintenant commander en cliquant sur le mot suivant : buisson.

Synopsis :

Je vais vous en faire un différent de celui qui est écris sur le livre afin de toujours vous donner une exclusivité.

Nous sommes dans un monde alternatif, très similaire au notre. Dans ce monde, l’économie, la criminalité, l’environnement sont des sujets qui ont été résolue grâce à une seule loi, le projet « cible ». Ce projet consiste à, premièrement fermer toutes les frontières de chaque État, deuxièmement à diffuser chaque jour la nouvelle cible. La cible est une personne ayant commis un crime ou considéré comme dangereux et devant être arrêtée immédiatement.

Bésaid Délandro est un étudiant comme tous le monde et ne cherchant qu’à vivre une vie normale avec son frère et ses amis. Jusqu’au jour où Jérom, le frère de Bésaid va devenir la cible alors qu’il n’a jamais commis aucun crime. Pourquoi est il devenu la cible ? Qui est caché derrière cette justice ?

Ça sera tout pour moi. Et voici donc le chapitre 1 gratuitement pour vous (a savoir que si vous avez un abonnement kindle sur Amazon, le livre est totalement gratuit.

Chapitre 1 : Un mensonge

« Est-il prêt ? La conférence commence dans trente secondes »

Une foule de personnes s’agitait avec énergie autour de quelqu’un qui semblait avoir de l’importance. Mais ce qui était troublant, c’est que cette même personne ne dégageait aucune émotion. C’était un homme d’âge avancé, cheveux grisonnants, un peu enrobé. Son visage ne laissait paraitre aucune expression, comme s’il était éteint.

« Encore dix secondes ! »

On pouvait entendre dans l’autre pièce un brouhaha intense de journalistes. Tous semblaient très excités de l’intervention qui allait bientôt commencer.

« Il est prêt ? Tout fonctionne ? »

Un autre individu qui était plus calme que les autres, au milieu de cette agitation, retira la seringue plantée dans le cou de l’homme qui était au cœur de l’attention.

« On l’envoie ».

Dans la deuxième pièce, un premier homme en costard cravate prit la parole sur l’estrade face à la horde de journaliste.

« Mesdames et Messieurs, le président des États-Unis d’Amérique »

C’est alors que l’homme d’âge avancé qui était inanimé quelques secondes plus tôt entra dans la pièce avec un grand sourire. Il échangea quelques poignées de mains avec d’autres acteurs politiques puis, s’installa sur l’estrade pour enfin prendre la parole.

« Bonjour, je vois que l’évènement semble avoir déchainé les foules donc je ne voulais pas vous faire attendre plus longtemps. »

Le président marqua une pause.

« Surtout que l’on sent d’ici l’odeur des petits fours cuisinés par nos traiteurs, je me doute que nombre d’entre vous n’attendent qu’une chose, la fin du discours et le début du déjeuner »

Un rire général retentit dans l’assemblée de journalistes.

« Vous le savez tous, aujourd’hui, si je suis devant vous à la Maison Blanche, c’est pour fêter le cinquantième anniversaire du projet qui a fait de notre pays un pays sécurisé, stable sur le plan économique et en pleine expansion. Je parle bien sûr du projet « cible » ».

Les journalistes applaudirent en symphonie.

« Et comme pour chaque anniversaire, bien que celui-ci soit particulièrement spécial, je dois malgré tout vous présenter à nouveau ce projet et les raisons qui ont poussé notre beau pays à mettre en place ce système. Je finirai bien sûr par ce qui en résulte, même s’il suffit de regarder autour de nous pour prendre conscience des bienfaits de la cible. »

Le président prit une inspiration.

« La cible a été créée en 1969 alors que le monde sortait de deux grandes guerres et que l’on vivait depuis des années, entourés de personnes que l’on nommait autrefois délinquants, criminels, voleurs et bien d’autres qualificatifs. Au-delà de notre planète, notre pays se portait mal. Économiquement instable, une hausse du chômage et de la criminalité, nous étions au bord du gouffre.

C’est alors que le président Nixon a eu l’idée d’un projet. Un projet qui allait tous nous rassembler sur une mission : redonner au peuple américain sa fierté et un sentiment de sécurité.

Son idée était pourtant simple : créer un partenariat avec tous les services militaires et judiciaires pour arrêter chaque jour un délinquant et ce dans chaque État. Mais ça n’était pas aussi simple. Les citoyens américains étant référencés dans leur État d’origine, ils devaient y rester. D’abord pour faciliter la sélection des différentes cibles et ensuite pour stopper la migration d’éléments importants d’un État à un autre. C’est ainsi qu’est née la cible.

Le résultat, c’est un pays qui ne cesse de croitre d’année en année depuis maintenant cinquante ans. Le chômage est aujourd’hui inférieur à 2% de la population active et la criminalité est quasi inexistante dans nos rues. Ces mêmes personnes que nous nommions délinquants, criminels, voleurs n’ont plus qu’un seul nom aujourd’hui… ils sont la cible. Ce fut un travail de longue haleine. Et c’est vous, peuple américain, qui avez rendu ce projet possible. Nous sommes un peuple fier et c’est pourquoi je déclare avec fierté, la cérémonie du cinquantième anniversaire du projet cible, ouverte ! »

C’est dans une foule d’applaudissements que quatre nouveaux hommes rentrèrent dans la pièce pour ramener le président dans l’arrière-salle où il reprit immédiatement son aspect vide d’expression.

L’un des quatre hommes prit la parole.

« Fiou, il ne lui fallait pas une seconde de plus »

L’individu qui avait le plus de pouvoir dans la pièce récupéra le président et répondit :

« Il est programmé à la seconde près. Il n’y a pas d’erreur dans nos calculs donc nous nous passerons de ton commentaire. Allez, on bouge ! »

La conférence était finie, le déjeuner allait pouvoir commencer.

A plusieurs kilomètres de là, un jeune homme semblait avoir une vision bien différente du président des États-Unis. Il coupa sa radio pendant le discours du président et sortit un enregistreur.

« Hé bien, le cinquantième anniversaire… Ça fait cinquante ans que cette farce existe et on continue de vivre notre vie comme si de rien était… Comme si c’était vraiment des criminels qui étaient arrêtés… Sauf que ce ne sont pas des criminels et ils ne sont pas arrêtés mais exécutés. Ce président, tout comme ce système, tout est corrompu et il va falloir que ça change, j’ai… »

Alors que le jeune homme allait continuer son discours, il aperçut l’entrée du parking où il souhaitait se rendre. Il venait donc d’atteindre sa destination. Son enregistrement attendrait pour plus tard. Il sortit de sa voiture pour aller chercher quelqu’un de bien précis…

« Tu as des vues sur Lana ? »

 Calvin regardait Bésaid avec un air intéressé.

« Tais-toi et nage ! »

Répondit Bésaid qui commençait à rougir. Au même moment, Jérom arrivait au stade nautique pour récupérer son frère. En longeant la piscine, il l’appela pour lui dire de venir. Bésaid le rejoignit et Jérom ne put s’empêcher de lui faire un nouveau reproche :

« Il me semblait que tu rentrais à la maison par tes propres moyens… »

Bésaid lui répondit :

« C’est bon déstresse ! Pour être honnête, j’ai fait exprès de te faire venir ici pour que tu puisses un peu t’évader de ton boulot. Ce n’est pas en travaillant sans arrêt que tu vas rencontrer quelqu’un… »

Jérom regarda Bésaid d’un air désespéré mais celui-ci insista :

« Regarde ces filles. Depuis que t’es là elles te déshabillent de haut en bas. Va leur parler et moi je continue un peu mes longueurs »

Jérom répondit :

« Pas moyen petit frère, tu viens dans la voiture et on va s’entrainer. Bésaid… Bésaid ! »

Mais Bésaid était déjà parti voir les filles au bord de la piscine pour leur parler de son frère. Jérom regardait Bésaid avec un air encore plus désespéré qu’avant. Il semblait faire un discours très vendeur pour Jérom. Il remarqua que les filles lui faisaient un sourire suite au discours de son frère. Il esquissa un sourire à son tour et fit coucou de la main.

Jérom et Bésaid étaient tous les deux frères et orphelins. Jérom était l’ainé, il travaillait en tant que vendeur dans l’immobilier. Il était plutôt grand, dans les 1,85 mètre, de type caucasien et très séduisant. Ses cheveux étaient bruns, assez courts, il avait une barbe foncée qui faisait son charme d’après ses collègues de bureau. On pouvait facilement discerner une carrure athlétique derrière sa chemise et son pantalon du parfaitement taillé. A 28 ans, il était déjà reconnu dans son métier et jouissait d’une bonne expérience.

Il se sentit ridicule d’avoir fait son geste de la main vers les filles au bord de la piscine. Il se tourna et se murmura à lui-même :

« Jérom Délandro, vous êtes un idiot »

Bésaid, fier de lui, retourna vers son frère avec un air satisfait et un peu moqueur en même temps. Jérom lui lança :

« T’as vraiment rien d’autre à faire que de foutre la honte à ton vieux frère »

Bésaid répondit :

« N’importe quoi, je leur ai dit que tu étais à la recherche de quelqu’un, que tu as une belle situation et qu’il ne manquait plus que la femme de ta vie. Ça les a fait rire mais certaines étaient vraiment intéressées ! »

Bésaid, lui, était le cadet. A 24 ans, il était toujours étudiant en université pour obtenir un master en ingénierie. Il était plus petit que son frère avec ses 1,75 mètre mais était très séduisant lui aussi. Ses cheveux étaient du même brun que son frère, il avait également la même barbe mais un peu plus courte que Jérom. Physiquement, Bésaid, lui aussi caucasien, paraissait un peu moins musclé que son frère, surement à cause de leur différence de taille. Il avait un style vestimentaire plus décontracté. Les deux frères habitaient dans le 9ème Etat autrefois appelé Californie mais les Etats d’Amérique avaient été simplifiés pour une meilleure gestion du pays.

Bésaid fit une frappe amicale à son frère en allant au vestiaire pour se changer.

Une fois habillé, il se dirigea vers Calvin pour lui dire au revoir mais son ami lui attrapa le bras dans un but bien précis.

« Ne crois pas qu’on en ait déjà fini avec Lana… Il va me falloir des explications… »

Bésaid poussa un soupir et partit rejoindre son frère.

Calvin était le meilleur ami de Bésaid, mat de peau et passionné de musique hip hop, il s’habillait de manière tout aussi décontractée que son ami, mais n’avait pas la même corpulence. Calvin n’était pas féru de sport et avait donc une silhouette très mince, cela allait bien avec son style et ses cheveux frisés. Son arme principale était l’humour et sa sociabilité. Enfin, il avait un penchant certain pour l’illégalité. Bien que dans ce pays, la frontière entre légal et illégal était très rapidement atteinte.

Calvin fit un signe de la main à Jérom et Bésaid qui le lui rendirent et il s’en alla de son côté.

Jérom et Bésaid habitaient un appartement dans une résidence plutôt bien située. Jérom s’était toujours débrouillé pour que son frère ne manque de rien financièrement, à défaut de pouvoir profiter lui-même de son argent. En rentrant chez eux, Bésaid commença à se précipiter dans le salon mais Jérom l’arrêta tout de suite.

« Stop ! Tu te changes et en haut »

« Non ! Pas encore ! On en était à un soir par semaine, après deux et d’année en année, on en est arrivé à cinq entrainements par semaine. Surtout que c’est interdit. »

« Je ne veux pas savoir. Quand tu me mettras au tapis, tu pourras parler. Et pour l’interdiction, ce n’est pas ça qui fera de nous des cibles. »

Bésaid regarda Jérom comme si le défi était lancé. Il se changea en deux secondes et se retrouva cinq minutes après sur le toit de l’immeuble où ils vivaient. Il était face à son frère, prêt à en découdre.

En effet, depuis leur enfance, Jérom entrainait Bésaid à se battre. Sans raison particulière. En tout cas il n’avait jamais voulu donner d’explication à Bésaid, surtout que la pratique de sport de combat était interdite dans le pays. Ces sports pouvant être utilisés par des personnes mal intentionnées étaient considérés comme dangereux.

« Alors petite sœur ? Prête pour la punition ? »

Lança Jérom vers son frère qui répondit :

« La sœur va te montrer qu’elle a du caractère quand tu vas prendre ta fessée… »

Bésaid s’élança vers son frère. C’est un combat plutôt agile qui s’entama entre les deux frères. Ils maitrisaient particulièrement bien les arts martiaux. Bésaid n’avait jamais vraiment cherché à comprendre où son frère avait appris à se battre comme ça, il savait juste que depuis plusieurs années maintenant, il s’entrainait avec lui et c’était un des rares moments où ils avaient une activité ensemble. C’était donc une pratique importante pour lui. A tel point qu’il ne loupait jamais un entrainement même s’il rechignait de temps en temps à la tâche.

Une heure plus tard, les deux frères continuaient leur entrainement en usant de plusieurs styles de combat. C’est alors que, malgré l’intensité de leurs échanges, Jérom stoppa Bésaid en jetant un coup d’œil vers le ciel et dit à son frère :

« On arrête là. »

Bésaid un peu déçu répondit :

« Pourquoi on ne s’entraine pas plus longtemps ? Juste au moment où je commençais enfin à te battre »

« Pas plus d’une heure. Je te mettrai au sol en moins d’une heure demain »

Bésaid regarda son frère de travers :

« Encore demain ?!!! »

Jérom redescendit vers l’appartement sans regarder son frère qui commençait à ronchonner.

Malgré les apparences, les deux frères étaient très proches. Bésaid était bien conscient des sacrifices de son frère et faisait tout pour qu’il prenne du bon temps. Mais la tâche était plus dure qu’elle n’y paraissait.

Rappel : Pour commander, c’est ici (faut bien que les gens le lisent hein !)


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