Le début de cette année 2015 a été marqué par l’arrivée d’un (du?) plus beau jeu 2D qui n’ait jamais été conçu : Ori and the Blind Forest a séduit chaque personne qui a eu assez de curiosité pour l’essayer.
Moon Studio nous livre un jeu vidéo de plateforme qui a su se démarquer par sa perfection sur de nombreux points. En effet, il faut avant tout savoir qu’Ori and the Blind Forest est un jeu vidéo aux graphismes époustouflants, entièrement dessiné à la main. N’oublions pas la musique réalisée par Gareth Coker spécialement pour cet opus qui accompagnera chaque étape de votre héros au destin si magnifique, oui magnifique car je vous mets clairement au défi de ne pas verser votre larme en arrivant au bout de ce jeu ! Un mélange de poésie, de tendresse, un hymne à l’amour, au sacrifice et au courage.
Vous l’aurez compris, ce n’est pas vraiment une présentation que je vous livre mais plus une éloge car quand bien même les puristes trouveront des défauts, j’ai été pour ma part, comblé. Mais commençons par le commencement :
L’histoire :
Il y a bien longtemps, une tempête a ravagé la forêt, ce qui a entraîné la perte d’un des enfants chéris de l’arbre aux esprits : Ori. Recueilli et adopté par une créature se nommant Naru, lui et Ori vivent heureux…pendant un temps. Cette tempête, loin d’avoir seulement éloigné Ori de l’arbre, a déclenché de nombreuses conséquences : la lumière de la forêt se meurt, et avec lui les arbres périssent. La famine apparaît alors, et comme une mère pour son enfant, Naru privilégie Ori jusqu’à en mourir. Affamé, sentant les ténèbres qui s’abattent sur la forêt, Ori part en quête de l’arbre aux esprits pour raviver la forêt à l’aide de la lumière Seyn. Cependant, si l’arbre aux esprits est lumière, Kuro, la grande chouette n’est que noirceur, et souhaite par dessus tout plonger la forêt dans l’obscurité…
Loin de se limiter à une histoire de bien contre le mal, vous découvrirez bien vite que chaque personnage est très bien travaillé et que le dénouement n’en est que plus attendrissant. Tout au long du jeu, votre petit personnage à mi-chemin entre un singe et une pile électrique, va évoluer et gagner en compétences (mais sera toujours aussi mignon et attachant !). De nouveaux pouvoirs, de nouvelles zones à explorer, des secrets à dévoiler, Ori and the Blind Forest vous offre ce qui se fait de mieux en matière de jeux vidéos de plateformes.
Petit aparté d’ailleurs, en tant que fan des studios Ghibli, vous ne pourrez pas manquer les ressemblances physiques avec certains personnages des films d’Hayao Myasaki. Naru par exemple, ressemble particulièrement au sans-visage du Voyage de Chihiro. Et, personnellement, je n’ai pas pu m’empêcher de comparer Kuro, cette chouette gigantesque aux anciens dieux de la forêt dans Princesse Mononoké.
Pour finir, je n’aurais qu’un conseil à vous donner : foncez ! Un jeu de plateforme et d’aventures à dévorer sans modération. Ori and the Blind Forest est pour moi un des meilleurs jeux vidéos qu’il m’ait été donné de faire et je peux vous assurer que vous ne le regretterez pas !
