Retour sur les derniers rebondissements
Après quelques épisodes remplis de révélations et de coups théâtraux, on saluera le réveil de Dolores (Evan Rachel Wood) depuis l’épisode 5 qui est finalement sorti de son rôle de demoiselle en détresse pour flinguer à tout va les méchants cow-boys. Ou encore Teddy (James Marsden) notre Kenny personnel a finalement repris en main son destin par la mise en place d’un nouveau scénario et d’un ennemi juré.
Parmi les twist des derniers épisodes, il faut aborder un personnage ayant dorénavant une place majeure dans la saison (et la révolte des robots ?) et son propre arc narratif : Maeve (Thandie Newton). Arnold n’a cessé de murmurer aux hôtes, et celle-ci a si bien écouté qu’elle en est venu à devenir consciente de l’envers du décor. Une expérience qu’il lui a permis de modifier jusqu’à son propre code en touchant à sa personnalité : super-robot bonjour !
Ce qui nous amène directement à l’épisode 7 d’aujourd’hui et ses nombreux rebondissements [Attention Spoilers]. A l’inverse des derniers épisodes, l’intrigue sur « l’Homme en Noir » et le labyrinthe n’est absolument pas abordée.
Westworld Saison 1 – Episode 7
Passons de suite l’arc narratif de Dolores et William (Jimmi Simpson) qui n’a pas été des plus passionnant durant cet épisode. L’aventure continue sur la terre des « Ghost Nation ». Fusillade et fuite à cheval qui les emmènent directement vers les « Terres Vierges » l’endroit dont a rêvé Dolores. Le mystère ne cesse de s’épaissir sans apporter plus de réponses.
Mais entrons directement dans le vif du sujet qui a retenu particulièrement mon attention, l’hôte Maeve et sa nouvelle vision de son propre monde. Alors que nous étions persuadés de la voir mener la révolte des robots à cause des derniers épisodes, nous découvrons un changement de direction : l’instinct de survie. L’occasion pour nous d’en découvrir plus lors du prochain épisode sur l’endroit/le monde où se déroule ce théâtre géant. La question qui se pose est que si Maeve ne sera pas présente pour mener les robots à la libération, alors qui ? Et c’est justement le final qui nous donne peut-être un indice.
Au milieu de toute cette action, nous avons le droit à quelques machinations et manigances politiques interne. Delos souhaite plus que tout faire descendre Ford (Anthony Hopkins) de son piédestal. Quelques lignes de codes altérées et voilà un hôte en train de se rebeller et d’agresser une autre personne sur un simple sentiment : la rancœur. Les rêveries toujours présentes permettent aux hôtes de se rappeler des atrocités qu’on leur a demandé d’oublier. Une mascarade qui aura pour conclusion le renvoi de Bernard.
La dernière grande révélation de cet épisode est bien entendu la présence d’un hôte parmi le personnel. A ce stade, ce rebondissement n’était que trop alléchant pour ne pas être exploité par les scénaristes. Bernard (Jefrey Wright) se révèle donc être un hôte créé en secret par Ford dans la fameuse maison non visible sur la carte du parc. Ce qui nous amène directement à la fin de cet épisode alors que sur les ordres de Dieu Ford tout puissant, Bernard éclate la tête de Theresa (Sidse Babett Knudsen). Une fin bien tragique, même un peu rapide, pour ce duo de responsables de service : un sacrifice sanglant à la direction Delos. Je dois avouer que cette scène est simplement sublime car pour la première fois depuis le début de cette série, nous voyons Anthony Hopkins diabolique, au sommet de son art.
Critique : Episode 1 – Episode 2-3