Westworld Saison 1 – 3 épisodes plus tard

Westworld : retour sur l’épisode 2 et 3

On se retrouve de nouveau après 2 épisodes de Westworld saison 1 (d’ores et déjà renouvelé pour une saison 2). Où en est-on concrètement ? L’intrigue avance-t-elle à un rythme convenable ? Le scénario explore-t-il de nouvelles pistes ? Voyons tout ça ensemble.

Westworld Saison 1 Episode 2

Après un prologue réussi, des acteurs convaincants, des effets spéciaux plus qu’intéressant, on ne demande qu’à en découvrir plus. Nous voilà comblé par l’arrivée de deux visiteurs : William et Logan. Des amis, collègues, à la recherche de sensations fortes. Enfin, Logan du moins, vu que c’est la première visite au parc pour William. L’occasion pour nous de découvrir comment les visiteurs sont introduits au parc, et comme on pouvait s’y attendre, avant même leur entrée une bonne partie de jambes en l’air est largement suggéré.

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Tout comme le prologue, c’est une toute nouvelle « première découverte » du parc tout au long de cet épisode. Les petites avancées du scénario ne masquent pas la lenteur de l’épisode. Toutefois, j’ai personnellement apprécié la mise en avant du personnage Maeve (Thandie Newton) qui sera certainement une pièce essentielle dans la révolte des androïdes. Une femme aux multiples facettes : à la fois fragile, forte, séductrice mais également hantée. Hantée par le même « ghost », comme je l’ai appelé lors de ma critique du prologue,  en référence aux rêveries qu’expériences certains hôtes. Le virus se propage, Dolores (Evan Rachel Wood) n’est plus la seule à retenir notre attention.

Pour finir, on mentionnera tout de même les mystères que Ford (Anthony Hopkins) a encore à nous offrir. Clairement, la série nous réserve encore des surprises, la question étant à quelle vitesse ?

Westworld Saison 1 Episode 3

De nouveau notre attention se porte sur Dolores, la belle demoiselle en détresse (qui en prend plein la tête soyons honnête) mais qui s’avère pas si innocente que ça. Et cela, nous le devons à Bernard (Jeffrey Wright) et leurs petites discussions personnelles. Sans parler d’une compensation par rapport à la perte de son fils (lecture d’une histoire comme un père à son enfant), le responsable du parc est à l’origine de l’ouverture d’esprit de l’androïde. La capacité de Dolores a appréhendé ce monde telle qu’elle le fait, tout en respectant la boucle narrative qui est la sienne, est, pour une raison encore inconnue, dissimulé au reste des employés.

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Plus intéressant que cette première révélation, nous comprenons enfin le but de l’homme en noir (Ed Harris) à la recherche du niveau caché. Information révélé par Ford et le chamboulement créé au sein de ses équipes mais également dans le parc. En effet, ce « virus », ce « ghost » qui chamboule les hôtes, leur fait revivre des événements qui devraient être oubliés a enfin un nom : Arnold. L’ancien partenaire et associé de Ford, aujourd’hui mort et qui pourtant semble être encore bien vivant à l’intérieur du code. Niveau caché, ami imaginaire commun aux androïdes à la dérive, la trame principale après 3h se met finalement doucement en place.

Il était impossible de ne pas parler de notre cher Teddy (James Marsden). Beau cow-boy aux allures de chevalier blanc mais qui finit bien souvent le corps troué. Introduit depuis le prologue comme un personnage principal, on en vient à se poser des questions sur son utilité si ce n’est celle de la caricature. A chaque épisode sa mort, j’espère personnellement qu’il dérivera très vite vers d’autres horizons, au risque de devoir l’appeler prochainement Kenny…

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Enfin, moment fort de cet épisode, la douce en détresse se révèle doté de crocs. Dolores parvient à sortir de son programme jusqu’à user de ce pistolet ramassé lors de l’épisode précédent. Guidé par une voix (Arnold ?), le passage à l’acte est comme le lancement d’une révolution. On mentionnera également la violence du suicide d’un androïde, une scène qui nous laisse avec d’autant plus de questions : Arnold a-t-il protégé ses traces ? Comment les actionnaires et dirigeants vont-ils réagir ?

 

Westworld a certes énormément de qualités et on en demande plus. L’intrigue est alléchante, les théories commencent à éclater de toute part et pourtant… Je retrouve le défaut que je reprochais personnellement à Game of Thrones : la narration. Même avec moins de personnages, la lenteur commence déjà à se faire sentir dans l’avancement de la série. Espérons que dans les épisodes à venir, Westworld nous en montre juste assez pour ne pas tombé dans la lassitude.

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