God of War, LE chef d’œuvre de Sony

On n’a plus besoin de le présenter, God of War s’est imposé comme étant LE jeu de l’année 2018, mais bien que sa perfection ne soit plus à prouver, mérite-t-il vraiment un tel engouement ?

Nous allons voir point par point les différentes caractéristiques du jeu afin de valider ou non, la vague de bonnes critiques qui entoure ce jeu.

L’histoire

On sort des classiques de God of War dans cet opus et on se retrouve projeté dans la mythologie nordique ! Ça change de la Grèce mais ça reste très captivant surtout qu’on apprend plusieurs faits de l’histoire des dieux vikings.

L’histoire commence avec la mort de la femme de Kratos, Faye, qui avait pour dernier souhait de voir ses cendres dispersées au sommet de la plus haute montagne des neuf royaumes. Avec son fils Atreus, Kratos va entreprendre une grande épopée pour atteindre ce fameux sommet. L’histoire commence ainsi avec un Atreus innocent et naïf, son père sévère mais qui garde une part d’inquiétude pour son fils. On perçoit une affection timide mais c’est évidemment un des fils conducteurs du jeu qui nous tiens en haleine. Bref, c’est avec une ambiance assez pesante et un enchainement de rebondissement et de difficulté que le jeu va s’enchainer pour nous laisser plonger très facilement dans ce très bon scénario.

Rien à redire sur ce point, l’histoire est particulièrement bien écrite, même si sans Atreus, il y aurait beaucoup moins d’intérêt. Il est une part essentielle surtout sachant qu’il n’a aucune idée de ses origines divines, assez naïf donc pour penser que son père est juste très costaud pour vaincre des dieux.

Les graphismes

Bon, je pense qu’aujourd’hui, on en est loin de l’époque où on estimait la PS4 sous exploitée. Le jeu est absolument magnifique, à tel point qu’on a envie de faire une pause photo toute les cinq minutes. Pas de doute que sur cet aspect du jeu, il n’y a rien à redire. Je me permettrai même de renchérir avec la diversité des mondes, le décor change, on passe d’une grotte sordide à une montagne de feu à un glacier etc. Ce n’est pas moins de 9 royaumes qui sont à visiter sans oublier Midgard qui est encore plus vaste que les royaumes.

Le game play

Le plaisir est également au rendez-vous. J’ai commencé le jeu en mode difficile, je suis vite retourné à « normal » tellement je me faisais éclater par le premier petit monstre de feu. Mais c’est ça qu’on aime, la difficulté ! Et pourtant, une fois que l’on commence à maitriser les différents combos et coups spéciaux, on obtient ce fameux « Skill » qui n’existe pas dans tous les jeux vidéo. Ce qui veut dire que plus on avance dans le jeu, plus on prend du plaisir sur les combats et petit bonus, une nouvelle arme apparait au milieu du jeu, ce qui lui donne une toute autre dimension.

Le bestiaire

Celui-ci est encore une fois réussi, très complet, on est même surpris de voir de nouveau monstre encore et encore à force d’avancer. Certain nous effraie mais la force d’esprit de Kratos nous influence, il faut dire qu’il est ultra-badass !!!

Verdict

Ce jeu est aujourd’hui à la perfection de ce que l’on peut réaliser, bien que je ne sois jamais d’accord avec les fameux 20/20 de jvc, celui-ci est déjà bien plus mérité que le dernier Zelda. Ça devient même difficile de trouver un défaut. On a l’impression d’être dans le film le seigneur des anneaux, et on se dit que Kratos aurait vraiment été très utile dans le groupe.

Si je peux oser, la perfection aurait été de pouvoir aller absolument où on veut et que le décor soit destructible. Mais j’ai presque envie de croire que ça ne serait pas aussi bien si ça avait été le cas.

Je mettrai donc un très mérité 19.5/20, ce qui pour moi signifie que God of War rentre dans le cercle très fermé des panthéons du jeu vidéo. En espérant voir un prochain opus dans 5 ans ;).

Si tu as trouvé un petit défaut, je suis preneur !

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